GLAM

LIPZ (hard/heavy), Changing The Melody (15/03/2024)

Le 17/03/2024

C'est Suédois, c'est bien fait.
Par Ahasverus
Lipz changing the melodyLipz a vu le jour en 2011 à l'initiative des frères Alexander (chant, guitares) et Koffe (batterie) Klintberg qui fondent le groupe avec Conny Svärd (guitares), Ils seront rejoints bien plus tard par Chris Young (basse) qui amènera au line-up sa stabilité.
Orienté glam metal, les  Suédois sortent leur premier single, « Ghost Town », en 2012. Il est suivi trois ans plus tard par l'EP « Psycho » puis en 2018 par l'album « Scaryman ».
Il s'agit d'un bon album de hard heavy dans un style qu'on peut volontiers comparer à ce que propose BlackRain. A défaut d'être révolutionnaire, il propose un songwriting immédiatement accrocheur (« Star », « Falling Away », « Trouble In Paradise ») à base de bons riffs et de gros choeurs (« Fight »), taillés pour un public amateur de glam metal.

2024.  Lipz fait son retour avec « Changing The Melody ».
Toujours aussi peinturluré, il ouvre son album à la Bon Jovi (« I'm Going Under » avec son approche chorus qui rappelle « You Give Love A Bad Name ») et poursuit par un titre tout aussi efficace qui donne son nom à la galette. 
Les propositions restent globalement très accessibles (« Secret Lover », « Monsterz ») mais se montrent parfois un peu plus modernes qu'auparavant, pouvant rappeler  Kissin' Dynamite et, dans une moindre mesure, le dernier Winger (« Bang Bang », « Stop Talking About Nothing »). 

Deux ballades (« I Will Die For You » et « Freak ») invitent à des pauses dans un album légèrement supérieur à son aîné. 
C'est Suédois, c'est bien fait, alors si vous aimez le hair metal, vous pouvez envisager de faire l'after avec Lipz. 
L'album est disponible depuis le 15/03/2024 chez Frontiers Record.

WIG WAM (glam metal), Out Of The Dark (10/02/2023)

Le 10/10/2023

Wig Wam vient rappeler sa grande facilité d'écriture. Il livre quelques brûlots dans une galette pleine de friandises. Ce n'est pas son meilleur album, mais tout de même...
Par Ahasverus

Wig wam out of the dark 1Formé en 2001, Wig Wam sort son premier album en 2004. Si certains titres ne font pas très sérieux (« The Best Song In The World », « Erection »), si la pochette du CD est plutôt médiocre, et enfin si les arrangements restent à travailler (« Crazy Things », « Tell Me Where To Go »), la mélodie est bien présente, la voix est presque prête, la guitare totalement (« Erection »), et ce « 667... The Neighbour Of The Beast », qui comprend une cover du titre de Mel C « I Turn To You » constitue une carte de visite très honorable. Son hard est parfois proche du glam 70's (« Mine All Mine », « Bless The Night »), s'accaparant le son 80's d'un Bon Jovi (« Hard To Be Rock N' Roller ») qui jammerait avec Mötley Crüe (« Car-Lyle »), se permettant quelques vraies ballades (« Tell Me Where To Go », « A Long Way ») et un clin d'oeil aux Kiss Alive (« Erection ») parmi des choses modernes teintées de pop (« I Turn To You »). Hard et mélodique, Wig Wam entend néanmoins dès son premier album explorer les contours de sa cible plutôt que de se résoudre à la frapper dans son centre. 
Ce premier album est peu distribué en Europe et n'arrive pas jusqu'à la France. La plupart des titres  (« The Best Song In The World », « Erection », « Mine All Mine », « Bless The Night », « Tell Me Where To Go », « Car-Lyle ») sont donc repris dans l'album suivant, « Hard To Be A Rock N' Roller » (2005). Parallèlement, Wig Wam tente à deux reprises de participer à l'Eurovision. Il y parvient la seconde fois et permet a la Norvège de se placer à la neuvième place avec la chanson « In My Dreams ». Une version studio sera intégrée dans une réédition de l'album « Hard To Be A Rock N' Roller ».

C'est la seconde fois que le chanteur Glam (Åge Sten Nilsen) participe à l'Eurovision. En 1998, il se classait troisième sous le pseudonyme G'sten.
« Wig Wamania » sort en 2006. Classique mais bien travaillé, il contient de bonnes chansons et affirme les talents de mélodiste de la formation norvégienne. Globalement orienté FM, ne lésinant pas sur les ballades et sur les morceaux taillés pour la radio (« Slave To You Love »,« Bygone Zone », « At The End Of The Day»), il a toujours de quoi séduire les amateurs de glam à la Bon Jovi (« Gonna Get You Someday »), voire de The Darkness (« Kill My Rock N' Roll ») même dans ses morceaux les plus heavy (« Dare Davil Heat », « Can't Get Her (Out Of My Bed) », « Breaking All The Rules »). C'est un album de qualité qui mérite d'être découvert aujourd'hui encore.
En 2007, Wig Wam se retourne sur son parcours le temps d'un « Live In Tokyo » fort de dix-neuf titres.
« Non Stop Rock N' Roll » (2010), le quatrième album studio de la formation,  s'ouvre sur le très frais « Do Ya Wanna Taste It ». Il délaisse un peu l'ambiance 80's pour mettre un peu de pop dans son heavy (« Walls Come Down »). Sans avoir de vues révolutionnaires, il est plus moderne  (« Still I’m Burning », « All You Wanted », « Non Stop Rock N’ Roll »)  et ses accroches fonctionnent bien (« Chasing Rainbow », « Do You Wanna Taste It ») jusque dans ses ballades (« Man In The Moon », « From Here »).

« Wall Street » (2012) prend la suite, et confirme l’impression de maturité dégagée par son prédécesseur (« Omg ! », « The Bigger The better », « One Million Enemies », « Natural High »). Une grande maîtrise de la voix rapproche parfois le chant de Glam d’un Coverdale (« Try My Body On »). Malgré cela et un album très correct avec des titres accrocheurs (« Wrong Can feel So Right », « Wall Street », The Bigger The Better ») le groupe se sépare en 2014.
C’est pour mieux se retrouver autour de « Never Say Die » qui sort en 2017 ! L’approche moderne se confirme sur un opus qui sait se montrer offensif (« Hypnotized », « Where Does It Hurt »). La voix a encore pris de l'épaisseur. Le groupe n’a pas perdu sa capacité à écrire des refrains mémorisables et des ballades (« My Kaleidoscope Ark »), avec des morceaux inattendus (« Silver Lining ») et d'autres qui peuvent faire penser  à  Kissin Dynamite (« Kilimanjaro »).

Le nouvel album, « Out Of The Dark », sort le 10/02/2023. Il va directement dans le vif du sujet avec un excellent morceau éponyme, remarquablement accrocheur.

C'est l'un des points forts de l'album, avec le titre « High N’ Dry », et peut-être plus que encore avec « Forevermore » : on imagine ce que ce mid-tempo percutant va donner sur scène !
Parfois évocateur de Van Halen (« Bad Luck Chuck »), parfois entre Bon Jovi et Whitesnake, (« The American Dream »), Wig Wam vient rappeler sa grande facilité d'écriture. Il livre quelques brûlots dans une galette pleine de friandises, sans toutefois placer là son meilleur opus, mais tout de même : c'est largement suffisant pour en faire un bon album, nous vous invitons à le découvrir, si ce n'est déjà fait.

THE BITES (hard-rock), Squeeze (15/09/2023)

Le 20/09/2023

Avec un chanteur dont le phrasé peut rappeler Bon Scott et dont les pauses évoquent Mick Jagger, The Bites ne réinvente pas : il lorgne effrontément sur le répertoire du rock 70/80's.
Par Ahasverus
The bites
Une pincée de The Rolling Stones (« Do Me A Favor »), un peu de Mötley Crüe (« Knockin' On The Door », « Heather Leather »), beaucoup de AC/DC (« Pretty Boys », « Love Affair », « Cold Clean Lady », « Squeeze »), c'est le crédo de The Bites, formation fondée en 2019 par le batteur Mark Hylander et par le chanteur Jordan Tyler. Ce dernier explique : 
« En faisant ce disque, Squeeze, je voulais vraiment créer quelque chose d'intemporel. L'expression « Rock is dead » a été tellement exagérée. Toute la musique avec laquelle nous avons grandi, celle des légendes du rock des années 60, 70 et 80, nous l’avons entendue encore et encore, au point qu’elle fait désormais partie de nous. Nous voulons offrir aux fans quelque chose de spécial avec Squeeze. Lorsque vous entendrez cet album dans son intégralité, pour la première fois, nous espérons qu'il vous procurera l'excitation et la joie des albums que vous écoutez depuis des décennies. »

Avec un chanteur au phrasé qui peut rappeler Bon Scott et dont les poses évoquent Mick Jagger, The Bites ne réinvente pas : il lorgne effrontément sur le répertoire du rock à la charnière des décennies 70/80. Les dix compositions proposées sur ce premier album ont su retenir l'attention du label Earache (Black Star Riders, Buckcherry), et si leur assemblage ne suffira pas à en faire l'album de l'année elles présentent cependant un profil prometteur et suffisamment affirmé pour faire entrer ce jeune groupe américain directement dans la cour des grands. Une carte de visite plutôt bien fichue que les amateurs de glam, de hard 70's, et plus généralement de bon vieux rock, feraient bien de ne pas mettre au clou

JOHN DIVA & THE ROCKETS OF LOVE (glam metal), The Big Easy (17/03/2023)

Le 28/06/2023

« The Big Easy » n'a rien d'une plaisanterie, et la facilité avec laquelle John Diva & The Rockets Of Love appliquent la patine à leur glam 90's est simplement admirable.

John diva the big easy vinyle
Par Ahasverus

JOHN DIVA & The Rockets Of Love est un groupe de glam metal allemand.
Son chanteur/fondateur John Diva aurait été roadie, puis coach vocal, il aurait même participé à l'écriture de morceaux pour des groupes comme Kiss, Guns N'Roses ou Bon Jovi. Il l'explique à 80's Babies : « C'était vraiment passionnant, et j'ai eu la chance de pouvoir gagner beaucoup d'argent en faisant ça, et de rencontrer beaucoup de personnes. C'est un travail fantastique, mais au bout d'un moment il me manquait quelque chose. »  (Retrouvez l'intégralité de cette interview ici : https://www.facebook.com/watch/?v=336743870293108)
Ce qui lui manquait, c'est The Rockets Of Love, jouant à fond les clichés glam metal avec des musiciens qui s'appellent J. J. Love et Snake Rocket (guitares), Remmie Martin (basse) et Lee Stingray (batterie).
Un premier album sort en 2019. Son titre ? « Mama Said Rock Was Dead » !
John diva mama said
John se souvient chez Music Waves :  « Ma mère - qui était une mère célibataire qui travaillait dur, une vraie fan de rock qui m’a toujours soutenu dans tout ce que je faisais - j’allais sortir avec ma guitare - elle était triste, un peu saoule et certainement le cœur brisé - m’a dit "Hey, Johnny, ne perds pas ton temps à faire du rock’n’roll, le rock est mort !". Et j’ai probablement voulu lui prouver qu’elle avait tort ! »
Si John s'avoue fan ultime de Van Halen période David Lee Roth, ce premier album définitivement ancré dans le glam metal 80/90's est musicalement plus proche de Bon Jovi (le timbre de voix), de Def Leppard (« Dance Dirty »), d'AC/DC (« Long Legs In Leggings »), tandis qu'un « Rocket of Love » aurait pu faire les affaires d'Aerosmith.
John revient avec Heavy Music HQ sur ce premier album : « Mama Said Rock Was Dead était un tourbillon fou, comme tout ce que vous faites pour la première fois. Un début est un début et vous et le reste du monde entendez votre groupe pour la première fois sur bande. »
S'il joue des clichés visuellement, John Diva & The Rockets Of Love n'a rien d'un Steel Panther, et ce premier album aurait vraiment pu se trouver dans les bacs à disques du début des années 90.
Mais il est temps de passer au deuxième album. Il arrive en 2021. Il s'intitule « American Amadeus ».
John diva amadeux
Ce nouvel opus fait des propositions instrumentales légèrement plus complexes dans les orchestrations, le groupe allant jusqu'à proposer une version orchestrale du morceau-titre de l'album, tandis que John Diva cherche son inspiration aux mêmes sources.  

Le timbre de voix rappelle toujours furieusement Bon Jovi  (« Blond Black Red Brunette »).
Enfin le 17/03/2023, John Diva & The Rockets Of Love reviennent avec un troisième album à la pochette acidulée, sur laquelle The Rockets Of Love voient leurs visages taillés dans le granit à l'instar de Deep Purple sur « In Rock ».
John diva the big easy
Première constatation : la production n'a pas fait d'économies sur les basses et la batterie qui vibrent et qui cognent.
Après un lancement pépère, l'introduction de « God Made Radio » sonne comme un gros cube sur une chanson de Mötley Crüe.

L'ombre de Bon Jovi est toujours omniprésente (« Back InThe Days », « Hit And Run »), bien que l'on puisse penser que la patte de Hannes Braun (Kissin' Dynamite) n'est pas pour rien dans « Runaway Train ». 

Quoi qu'il en soit, la facilité avec laquelle John Diva & The Rockets of Love savent faire la tambouille façon 80's/90's est étonnante. D'autant que les Allemands enchaînent les bons morceaux (« Thunder ») et savent jouer des détails, des choeurs, des râles, tous travaillés à la perfection.
Servi par un son avantageux, « The Big Easy » plaira à ceux qui regrettent Bon Jovi (plutôt période « Destination Anywhere » que période « Slippery When Wet ») et aux amateurs d'un glam metal bien fichu qui préfèrent la perpétuation du moment plutôt que sa régénération. Ils ne se laisseront distraire ni par l'aspect pantalonnade du look des musiciens ou de la pochette, ni par la légèreté grivoise des titres  (« Boys Don't Play With Dolls »), car musicalement « The Big Easy » n'a rien d'une plaisanterie, et la facilité avec laquelle John Diva & The Rockets Of Love appliquent la patine à leur glam 90's est simplement admirable.

 

STARCRAZY : Another Day, Another Squalor... (10/03/2023)

Le 11/03/2023

Un Glam gorgé de groove et des morceaux séduisants qui impriment immédiatement la mémoire.

Un petit coup de Glam à l'approche du printemps ?
Starcrazy andie wheeler
STARCRAZY par Andie Wheeler


Starcrazy est Australien. Ce quatuor prend forme en 2019 et ses membres citent des influences telles que Jane's Addiction, Hanoi Rocks et Van Halen.
Après un single de présentation (« Long Way Home »), il propose l'EP « Played For Suckers » en 2021.
Il revient courant mars 2023 avec six titres gravés sur une galette d'une durée de vingt et une minutes :

Another Day, Another Squalor...

STARCRAZY
« J'ai inventé le titre de l'EP après avoir entendu un collègue dire Un autre jour, un autre dollar ! de temps en temps à la fin de la journée de travail, une phrase que je trouve déprimante et ennuyeuse. » (Marcus Fraser)
La tonalité générale de l'opus est marquée par une basse funky, des riffs très hard et une guitare lead qui fait de belles propositions.
Capable d'une grande amplitude musicale, Starcrazy est aussi à l'aise avec des choeurs à la Stones (« The Big Time »)...

... Qu'en enchaînant les rythmiques punk (« Egging Me On »).

L'ensemble est parfaitement en place musicalement et les compositions ne manquent jamais d'intérêt.
Marcus Fraser explique : « Nous pensons que cet EP est beaucoup plus raffiné et percutant que le précédent, nous affinons nos capacités d'écriture et, dans l'ensemble, nous sommes très fiers de celui-ci. »
Il y a de quoi ! Le talent de Starcrazy est évident,  le groupe se démarque avec un Glam gorgé de groove et des morceaux séduisants qui impriment immédiatement la mémoire.
Nous vous invitons donc à faire connaissance avec ces Australiens à fort potentiel qui ont réussi à faire la différence en deux EP.

Starcrazy devrait encore croître en visibilité puisqu'il ouvrira la tournée australienne 2023 du légendaire groupe britannique The Animals.
Starcrazy

BLACKRAIN : D'un Frank l'autre

Le 06/01/2023

Faut-il titrer « Frank Frusetta quitte BlackRain » ou « Franky  Constanza rejoint BlackRain » ? Les deux nouvelles sont importantes et d'un Frank l'autre, on hésite…
BlackrainFranck Frusetta à gauche, Franky Constanza à droite - photo extraite de la page Facebook du groupe.
BlackRain
, dont le nouvel album « Untamed » est sorti récemment, vient d'annoncer le départ de son batteur Frank Frusetta en ces termes :
« C'est avec le cœur lourd que nous commençons cette année en vous annonçant le départ de notre batteur Frank. Après douze ans d'aventure, Frank est contraint de quitter le groupe pour des raisons personnelles qui ne lui laissent plus ni le temps, ni la disponibilité d'esprit de continuer. Il ne sera donc pas avec nous sur les concerts à venir et sur l'album que nous préparons. Frank a été celui qui a solidifié BlackRain sur scène en lui apportant une assise implacable. Ses idées rythmiques sont aussi pour beaucoup du succès des titres des cinq albums que nous avons enregistré ensemble. Il est devenu un frère au long de ces années. Un frère ne se remplace pas, il reste notre frère et son aura rôdera toujours autour du groupe. La route est longue, nos chemins s'écartent simplement. Nous espérons donc que cette annonce qui va vous attrister autant qu'elle nous prend aux tripes sera contrebalancée par une seconde annonce plus joyeuse. »
Blackrain 3 copyright julien zannoni
BLACKRAIN avec Frank Frusetta par Julien Zannoni
Le groupe poursuit son communiqué :
« Nous accueillons Franky Constanza au poste de batteur. Beaucoup d'entre vous connaissent celui qu'on pourrait appeler le Tommy Lee français, un showman hors pair et un batteur à la frappe costaud et acrobatique. Nous avons donc hâte de vous faire découvrir sur scène et sur album ce que cette nouvelle mouture de BlackRain va donner. Nul doute que Franky va apporter une nouvelle patte au groupe. Bienvenue Monsieur Costanza ! »
De son côté, Franky Constaza écrit :
« J'ai le plaisir de vous annoncer que je rejoins BlackRain à la batterie ! BlackRain est un groupe que je suis depuis plusieurs années et leur dernier album Untamed est tout simplement excellent.
Ceux qui me connaissent savent à quel point j'adore le Hard Rock, c'est donc un grand plaisir pour moi d'accepter leur invitation. Je souhaite tout le meilleur à Frank Frusetta et une excellente continuation dans tous ses projets. Bien sûr, je continue toujours à fond avec Les Tambours du Bronx !
Hâte de vous retrouver très prochainement... Et encore bonne année à tou(te)s »
Aussi charismatique qu'efficace le batteur marseillais Franky Constanza a assis sa réputation au sein de groupes tels que Dagoba, Blazing War Machine et Les Tambours du Bronx. Les fûts des Annéciens restent entre de bonnes mains.

BLACKRAIN, Untamed (25/11/2022)

Le 02/01/2023

On recommande « Untamed ». Mieux : il s'impose dans votre CDthèque de fan de Heavy !

Avec la précision d'un métronome depuis « It Begins » (2013) BlackRain lâche des bombes de plus en plus dévastatrices tous les trois ans pour consolider sa position au sommet du heavy glam français et sur la scène internationale. Sa nouvelle livraison, larguée le 25/11/2022, a pour nom « Untamed » (traduisez : Indomptable).
Blackrain untamed
Revendiquée par l'artwork, la filiation, de « Dying Breed » à « Untamed », n'échappe à personne. Swan Hellion (chant/guitare) n'en fait pas mystère lorsqu'il nous explique : « Dying breed marque pour moi le vrai nouveau départ de BlackRain, un certain retour aux sources au niveau des compositions. Et bien sur il y a le mix réalisé par Chris Laney. L’image également, est plus cool. Bref, on était enfin partis sur de bonnes bases, les fondations de Untamed ».
Cette fois-ci, le groupe a fait appel à Hannes Braun (Kissin' Dynamite) pour le son. « Je crois que c'est le type de mix que nous avons attendu depuis nos débuts, estime Swan, mais que nous n’avons jamais eu, malgré les pointures avec lesquelles nous avons eu la chance de travailler dans le passé. Il me semble que c’est la première fois que le groupe sonne aussi fat. Chris Laney avait déjà fait un bon job sur License to Thrill et Dyin´breed mais ce n'est pas comparable à ce que nous a rendu Hannes. Le mix est très moderne et dans une playlist aux cotés de grosses prods, ça ne sonne pas ridicule. Hannes est aussi musicien, Kissin' Dynamite officie dans un style proche du notre, il a donc une vision claire et similaire à la notre quant à la manière dont un groupe doit sonner de nos jours. Je pense que l’erreur commise par certains producteurs dans le passé a été de vouloir faire sonner BlackRain comme un groupe des années 80. Car même si certaines de nos influences viennent de ces temps-là, nous sommes bel et bien un groupe des années 2010. »
Ce n'est d'ailleurs pas la seule collaboration des Annéciens avec les Allemands, puisque Jim Müller gratifie cet album d'un long solo de guitare sur le morceau « Neon Drift », l'occasion pour le groupe de nous offrir un clip très second degré dans lequel nos Frenchies n'hésitent pas à franchir la fine ligne de la légalité pour revisiter l'adage qui veut que Nice Boys don't Play Rock N' Roll.

D'autres clips tout aussi décalés ont accompagné la sortie de l'album, tels « Demon », en collaboration avec les acteurs de la sitcom Les Mystères de l'Amour, rencontrés tandis qu'ils assistaient à un concert du groupe, ou « Summer Jesus » qui voit les membres de BlackRain adeptes d'un gourou qui les abreuve en paradis artificiels.

Second degré à l'écran, mais la performance sonore n'est pas là pour plaisanter ! La chanson-titre est puissante, l'intensité progressive. Le riff introductif est énorme et le tempo irrésistible ! « Untamed  permet d’entamer les concerts de manière puissante, ca met directement tout le monde d’accord » estime Swan. On ne le contredira pas.

« Kiss The Sky » suit. Claviers, batterie lourde, dextérité palpable des musiciens, tandis que les mélodies se savourent (« Demon ») et que les choeurs jouent les vedettes (« All the Darkness ») ou que les choix se font judicieux (les choeurs angéliques tellement à leur place dans « Summer Jesus »). 
La musicalité s'installe sur la durée pour notre plus grand plaisir, avec un jeu foisonnant et un frontman qui va décrocher des notes inaccessibles au commun des chanteurs (« Set the world on fire »). BlackRain signe ainsi un album aussi fort techniquement qu'il est réjouissant mélodiquement et son « Untamed » rejoint dans notre CDthèque les indéboulonables « Released » (2016) et « Dying Breed » (2019), qui sont déjà d'un fort calibre.
BlackRain, Skid Row et quelques autres prouvent ainsi qu'en 2022 le Hair Metal n'est pas moribond et qu'il n'a pas fini de nous faire headbanguer. On vous invite à aller écouter BlackRain in situ sur la prochaine tournée, parce qu'en plus d'être l'une des meilleures sorties discographiques de l'année, c'est un excellent groupe de scène.
On recommande « Untamed ». Mieux : il s'impose dans votre CDthèque de fan de Heavy !
Blackrain paris

RAKEL TRAXX, 19 Nights To Nowhere (sortie le 09/09/2022 - chronique)

Le 21/09/2022

En vingt-cinq minutes seulement, cet EP nous délivre l’essentiel, à savoir six pastilles de Glam/Rock sur-vitaminées

Groupe        :  RAKEL TRAXX
Album        :  « 19 Nights To Nowhere »
Genre        :  Sleaze / Glam Rock / Hard Rock
Influences    :  Mötley Crüe / Ratt / Pretty Boy Floyd / Poison / Guns N’ Roses
Origine        :  Marseille
Sortie        :  09/09/2022

Par Pépé St@kaTTo
Rakkel traxx hard rock sleaze
Line-up 2022 :

  • Shanon Dollz (Lead Vocal)
  • Squall  (Guitar/Backing vocals)
  • Zantolo (Guitar/Backing Vocals)
  • Leste (Drums/Backing Vocals)
  • Swylde (Bass/Backing Vocals

Anciens membres :

  • Hakan Panda (Bass)
  • Nikki (Bass)
  • Tricksters (Bass)

Discographie :

  •  EP Demo (Juin 2008 - Autoprod)
    01.S.E.X - 02.Together - 03.Try Again - 04.Give Me Your Love
  • Bitches Palace (2011 - Labels Shotgun Generation Records / Demon Doll Record)
    01.Yeah - 02.Give Me Your Love - 03.Together - 04.Fuck You - 05.Let Me Take Your Gun - 06.Girlz - 07.Quicksand - 08.Prostitute's Night - 09.Try Again - 10.S.E.X - 11.Blue Eyed Creature - 12.Everybody Dreams 13.Bang Bang
  • Dirty Dollz (Septembre 2016 -Labels Shotgun Generation Records / Demon Doll Record - Artwork de Cécile Lagarrigue de Savanas Art)
    01.Can't You See - 02.I Need Your Love Tonight - 03.You'll Never Stop a Game - 04.Red N' Hot - 05.Lady Got a Gun - 06.Love Me Pretty Baby - 07.Cry N' Die - 08.Hey !!! Hey !!! - 09.I Need You Honey - 10.Drugs to Kill Your Mind 
  • EP 19 Nights To Nowhere (Septembre 2022 - Rock City Music Label)
    01. Sexy Town - 02. 19 Nights To Nowhere - 03. Wild Girl - 04.Mexico - 05.Angel - 06. I Had A Dream

RAKEL TRAXX, un nom de groupe qui fleure bon les ’80, la côte Californienne, les clubs de Sunset trip à L.A, mais qui est pourtant bien un combo de chez nous, et plus exactement de Marseille, « ‘tain tu le crois ?!? ».
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Ces « jeunes de la Cannebière » sont pourtant bien actifs depuis 2006 et ont déjà à leur crédit, une démo quatre titres de 2008, deux albums de 2011 et 2016 et un EP six titres qui sort en ce mois de septembre 2022 chez leur nouveau Label Rock City Music Label. Leurs influences sont variées et vont ainsi du Glam/Rock, au Sleaze, en passant par le Punk & Heavy.
Ils ont également effectué plusieurs tournées dans l’Hexagone et en Europe (Belgique, Italie, Allemagne) avec des formations aussi prestigieuses qu’Adam Bomb, Pretty Boy Floyd, Dagoba, Reckless Love, ou nos Glammeux Savoyards de BlackRain. Il me faut également préciser que nos Marseillais sont les heureux gagnant du « Voice of Hell », au Hellfest Cult 2017.
Sur leur premier album « Bitches Palace » on retrouve donc les titres présents sur la démo de 2008, agrémentés de nouvelles compositions toutes aussi explosives les unes que les autres. C’est un skeud puissant et hargneux qui pose les fondations de ce que sera le groupe dans les prochaines années, à savoir le digne héritier des Mötley Crüe, Poison, Ratt et autres groupes Glam de la belle époque (et en 2022 c’est effectivement avéré). Treize brûlots qui s’enchainent sans jamais lasser, des mélodies qui font taper du pied et headbanger jusqu’au comptoir (« Chef, une ‘tite mousse ! »), il suffit d’écouter en boucle « Let me take your gun », « Together » et le sublissime « Try again » pour s’en convaincre.

On retrouve ainsi dans les textes et la musique de « nos lascars » tous les ingrédients qui font la renommée du Sleaze Rock : « Drugs, Sex, and Rock’n’Roll », grosses guitares saturées aux riffs bien pêchus, amplis chauffés à blanc, voix souvent haut perchée aux refrains entêtants, bref, de la distribution auditive à tous les étages.
Rakel Traxx va enfoncer le clou avec son second opus le très attendu « Dirty Dollz », neuf bastos Sleaze/Glam voire même Hard Rock et une sublissime ballade en fin de galette. La voix de Shanon est toujours aussi puissante et maintenant facilement identifiable, les mélodies toujours aussi groovy, appuyées par une section basse/batterie bien lourde, la paire de gratteux Squall et Zantolo nous gratifiant de solis toujours aussi décoiffants. Les chœurs sont beaucoup plus présents, quelques screams font également leur apparition. Mention spéciale à « Need you Honey », « Love me pretty baby », et leur single « Red n’ Hot » qui résume à lui seul dans leur clip l’univers « déjanté » du groupe. Du très lourd donc pour cette seconde galette. 

Passons maintenant à « 19 Nights To Nowhere » cet EP de six titres qui démarre sur les chapeaux de roues avec le très remuant « Sexy Town ». Le riff d’intro lance le chant de Shanon et donne le ton du morceau, c’est Glammy et Rock à souhait. Le refrain véritable gimmick vous fera reprendre les paroles en chœur et c’est sur son époustouflant solo de fin ciselé à la Wahwah que se conclut magistralement ce premier morceau.

On poursuit avec « 19 Nights To Nowhere », titre qui donne son nom à l’EP. La batterie lance le morceau avec une grosse rythmique de bucheron, les chœurs martèlent leurs « Ohohoh ! » et sont appuyés par des riffs bien léchés. Ce « 19 nights » fait passer les « 3 nuits par semaine » des Indo pour un chant de veillée de scouts pré-pubères, et c’est très bien ainsi, « Fatche, on est pas là que pour faire les kékétos ! ».

Même si « Wild Girl » est beaucoup moins Glam que les autres titres, l’énergie et la puissance dégagées ainsi que sa structure bien Rock en font un morceau particulièrement intéressant. Alternant les passages rythmiques mid-tempo et rapides, les guitares se taillent la part belle et magnifient le chant de Shanon ; les chœurs toujours aussi omniprésents donnant plus de consistance à ce qui pour moi constitue le plat de résistance de cet EP. Notons au passage le solo de fin à la Wah, « phéroménal » ! (ne cherchez pas dans le dico 2022, ça ne sortira que l’année prochaine. C’est l’association de « phénoménal » et « phéromone » et ça qualifie l’état proche de l’extase à l’écoute d’un solo particulièrement chiadé). 
De L.A à Mexico il n’y a qu’un jet de médiators … Après sa superbe intro savamment riffée, ce titre sonne comme un hymne à la fiesta entre potes, une invite aux virées en grosses choppers sur les routes surchauffées du Mexique. Encore de superbes envolées de grattes sur un chant toujours aussi envoutant et puissant. Un refrain méchamment appuyé par les chœurs des autres zikos, c’est beau et terriblement efficace, un morceau qui non seulement devrait vous faire sautiller en concert comme des petits pois mexicains, mais également vous encourager à partager vos shots de Téquila ou de Mezcal (attention, l’abus d’alcool, bla-bla-bla /glou-glou-glou…).
C’est après une longue entame ou chacune des Gibson LP équipées des nouveaux micros « SP Custom » déchainent toute leur puissance, que le chant démarre  enfin sa sarabande. Ici, point trop de chœurs dans « Angel », les phrasés sont courts, nets, précis et terriblement rageurs. C’est le morceau « dynamite » de cet EP et l’on sent bien que nos duettistes de gratteux avaient besoin de libérer toute l’énergie « bestiale » qui sommeillait en eux. Les Anges n’ont qu’à bien se tenir !
Enfin, « I had a dream » avec son intro et ses riffs à la Metallica vient énergiquement conclure ce trop court album de six titres. Ce mélange de style lorgnant sur le bon gros Rock ainsi que le Heavy, le Trash et qui ose même la « ritournelle enfantine » sur la reprise des chœurs du refrain, montre à quel point les Rakel Traxx ne se prennent pas la tête dans leurs compositions. Ils sont dans la vie comme sur scène, des mecs cools qui font du Rock’n’roll énervé et qui ne s’imposent aucun code, qu’il soit vestimentaire, ou musical. On a souvent collé cette fausse étiquette de « grands guignols » aux Glammeux sans vraiment en reconnaître le talent pourtant si évident, fort dommage...
En vingt-cinq minutes seulement, cet EP nous délivre l’essentiel, à savoir six pastilles de Glam/Rock sur-vitaminées, des refrains qui mettent le feu aux rideaux de mémé, des solis de grattes « en veux-tu en voilà » qui décoiffent même les permanentes les mieux laquées, avec des rythmes basses/batterie qui vous remontent les leggings sous les sourcils, et vous font dégouliner n’importe quel make-up ! Que de l’excellence donc dans cet album que je ne peux que vous conseiller, Stay Sleazy & Be Happy !
Rakel traxx cover
Liens :

­Matoscope :

  • Shanon : Shure SM58 ou Sennheiser.
  • Swylde : Basse Spector Euro 4LX / Tête Gallien Krueger 700RB II + baffle Gallien Krueger RBH410 / accordeur en rack Korg pitch-black / Morley « Cliff Burton » Tribute Series Power Fuzz Wah / médiator Dunlop Tortex 1,14 / Cordes Ernie Ball 105/50 / micros EMG actifs avec préamp et tone pump (origine Spector) / TC HELICON Critical Mass pour les chœurs.
  • Squall : Gibson Les Paul (micro SP Custom)  / Ampli Marshall 2555X Silver Jubilee / Cabs Marshall 4x12 (paires de Celestion V30 & Greenback) / effets Line 6 Helix / cordes Savarez / médiator Dunlop Tortex.
  • Zantollo : Gibson Les Paul Standard (équipée en micro SP Custom) / Washburn Signature « Paul Stanley » / Ampli tête EVH 51/50 / Cabs EVH 2x12 / Wahwah et accordeur BOSS /cordes Savarez (accordage en D#), médiator Dunlop Tortex 1,14.
  • Leste : Batterie SW Original 24/12/16/18 & Cymbales Sabian / Charley Meinl / Pédales Sonor / baguettes Vic First Rock Extrême 5b ou 5c. Accessoire indispensable à son jeu : Boxers taille L de marque Celio, H&M, Zara ou Lévis…
  • Endorsement « SP Custom » pour Zantollo et Squall ! (Bravo, c’est du super matos !).
  • En cours d’endorsement (après cette chronique) chez Célio / H&M / Zara et Lévis pour Leste …

HARSH, Out Of Control (2022)

Le 26/03/2022

Retour dans les 80s
Par Apolline

Harsh par armen balayan

HARSH photographie Armen Balayan


Après avoir sorti un EP intitulé « Slave » en 2018, le groupe de glam metal parisien HARSH revient sur le devant de la scène pour nous balancer son nouvel album « Out Of Control » ce vendredi 24 mars.
Avec ses influences piochant dans les Guns’N’Roses, Santa Cruz, Mötley Crüe, et bien d’autres grands noms des années 80, c’est un véritable voyage dans le temps auquel nous invite là Harsh.
Les trois singles de l’album déjà en ligne, à savoir « Good Lovin’ », « Fire At Will » et « Make The Law » envoient tous des bons riffs comme à l’époque, et vous pourrez vous-même vous rendre compte à quel point le quatuor joue le jeu des années 80.

Pour le sexe et la drogue on ne sait pas, mais la case Rock’n’Roll est largement cochée, il n’y a aucun doute possible !
« Fire At Will  », deuxième single, est le sixième titre de l’opus, écoutez-le ici :

Seule exception de l’album : « A Better Tomorrow », qui est étonnamment calme, et nous rappellerait presque des ballades à la Scorpions (ce qui n’est évidemment pas pour déplaire !).
Vous l’aurez donc compris, « Out Of Control » plaira sans hésitation à tous les fans de ces vieux groupes de Hard Rock qui ont fait couler tant d’encre.

Harsh artwork

Artwork : Alexandre Quemin


Vous pouvez d’ores et déjà vous procurer l’album sur bandcamp en version physique. Pas de cassette malheureusement, mais un CD qui n’attend que vous !

Une tournée européenne en première partie de Loudness est prévue pour 2023. Serez-vous de la partie ?
Retrouvez toutes leurs infos sur leur page Facebook :

Les critiques ont dit :

  • Ils ont le look et la manière.
    Rock Made in France
  • Le quartet frenchie n'a q'une seule envie : dépoussiérer de vieux vinyles usés et embaumés d'une senteur de bière pour nous ramener à l'âge d'or des 80's.
    RockMeeting
  • Harsh pourrait bien s’imposer comme le futur grand.
    Metal Eyes
  • C'est clairement un album de fans, à la gloire d'une époque révolue, qui réunit tout ce qui avait pu être remarquable dans le genre.
    Spirit of Metal France

Tracklist :

01. Good Lovin'
02. The Sound She Does
03. Never Let Go
04. Believe Me I'm Alive
05. Hold You Tight
06. Fire At Will
07. A Better Tomorrow
08. Make The Law
durée totale : env. 33mn

Line-Up :

  • Albert Arnold : chant, guitare
  • Séverin Piozzoli : guitare
  • Julien Martin : basse
  • Léo Lowenthal : batterie

Les Liens :

Sortie d'album : BLACKRAIN (Hair Metal) - Dying Breed (2019)

Le 06/12/2019

Groupe : BlackRain
Album : Dying Breed (2019)
Genre : Hair Metal
Origine : Annecy

 

Le Groupe :
BlackRain naît au début des années 2000 à Annecy à l’initiative de Swan Hellion (guitare et chant) et de Max 2 (guitare), deux camarades de collège.
Sa première production est une démo cinq titres intitulée Twilight, Rain and Darkness (2003).
En 2006 sort son premier album, BlackRain. Il est suivi par License To Thrill (2008) puis par Lethal Dose of ... (2011).
En 2012, BlackRain participe à l’émission télévisée La France a un Incroyable Talent et parvient en finale.
Les albums (It Begins ) (2013) et Released (2016) lui permettent de s’imposer comme l’un des fers de lance du Glam français.
BlackRain était au Hellfest 2019 (Main Stage 2).

Il a été cité parmi les dix meilleurs groupes français aux côté de Noir Désir, Trust, Téléphone ou Mass Hysteria par le magazine britannique Classic Rock.
Poursuivant son rythme ternaire, BlackRain revient en 2019 avec un nouvel opus :

DYING BREED

L’Album :
Dying Bride présente douze morceaux pour une durée totale de quarante-six minutes.
L’album est entièrement composé et enregistré en Suède sous la houlette de Chris Laney, qui avait déjà oeuvré sur License To Thrill.

Cover 1

 "Blast Me Up", figurant déjà dans l'album It Begins, a été réenregistré pour l’occasion.

Le groupe s’expliquait sur ce choix dans le webzine The Unchained :
C’est une chanson qui est sortie sur It Begins et nous n’avions plus les droits sur cet enregistrement. Il n’est plus commercialisé et écoutable nulle part, à part le clip sur Youtube, c’est la seule possibilité. Comme c’est une des meilleures chansons qu’on a en live, une des chansons sur laquelle les gens répondent le mieux, on pensait que c’était important de la ré-enregistrer car on n’était pas totalement satisfaits du mixage de It Begins. Du coup c’était sympa de la faire mixer par Chris Laney.

Source : https://theunchained.net/2019/09/13/black-rain-groupe-musique-interview-swan-hard-rock-cafe-paris-heavy-metal/

Pour clôturer l’album, BlackRain a choisi de reprendre “Ca Plane Pour Moi” du chanteur belge Plastic Bertrand.Ce titre a déjà fait l’objet de reprises à toutes les sauces, du musette de l’accordéoniste André Verchuren au Speed vitaminé des Red Hot Chili Peppers.
BlackRain justifiait son intention au magazine Art’N’Roll :
C’est une des chansons les plus reprises au monde avec «My way». C’est une des rares chansons françaises [sic] qui a du succès. C’est plus pour le public étranger quand on est un groupe français qui joue à l’étranger que pour le public français.”
Source : (https://www.artnroll.net/home/2019/08/interview-blackrain-21-06-2019-swan-chanteur-franck-batteur-matthieu-bassiste/)
Parmi les clips réalisés on trouve cette animation de “Dying Breed”, morceau qui donne son titre à l’album :
 
 
Il est temps maintenant de vous donner...
Notre avis :
Avec un album beaucoup plus homogène que l’estimable Released (2016), son prédécesseur, BlackRain reprend le flambeau d’un Hair Metal désormais trop lourd pour Bon Jovi, Motley Crüe ou Skid Row.
Si les mauvaises langues chuchotent que les Annéciens n’ont pas révolutionné le Glam’, il convient de constater qu’il le tiennent bien et excellent là où quelques vénérables anciens n’arrivent plus à se renouveler.
La recette du Glam Metal, qu’on croyait perdue, est donc à nouveau disponible sur vos plateformes grâce à cet opus inspiré et fougueux qui compte parmi les sorties les plus réjouissantes de l’année.