Chronique d’Album : GOODBYE GONI (Rock) Cosmogony (2020)

Le 11/07/2020

Groupe : Goodbye Goni
Album : Cosmogony (2020)
Genre : Rock indé
Origine : Paris

Par Ahasverus

 

Le Groupe :
  • Goodbye Goni est un trio guitare/basse/batterie basé à Paris.
  • Il se compose de Marc Chaillet (Guitare/Chant), Enzo Derlon (Basse/Claviers/Choeurs) et Félix Bourgeois (Batterie/Choeurs), trois amis d’enfance.
  • Ce trio, initialement connu sous le nom de Mr. Hanky, publiait en 2015 un EP intitulé “Hoodooed”. Celui-ci est notamment disponible sur la page Bandcamp de Goodbye Goni.
  • “Hoodooed” était notamment représenté par le très beau “Things Are Behind The Wall”.
  • Sur le nouveau nom du groupe, https://indiemusiccenter.com explique qu’on le doit « à Goni, un collègue de travail de Marc, dont le prénom signifie "Génèse". Les compères ont alors créé un personnage mystique de toute pièce autour de Goni, "comme si Goni était un Dieu et que lui-même l'ignorait" nous raconte Enzo. Puis Goni est retourné au pays et l'idée de "Goodbye Goni" est d'abord née sur la base d'une chanson, et le groupe s'est rapidement approprié le nom pour en faire son nouveau blason. »
  • En novembre 2019 est mis en ligne le clip “Mama Blues”.
  • En 2020, Goodbye Goni sort son premier album...

“C O S M O G O N Y”

L’Album :
  • “Cosmogony” est un huit pistes d’environ quarante-huit minutes.
  • L’artwork est signé Enzo Derlon, bassiste du groupe.

Goodbye goniGOODBYE GONI - Cosmogony (2020)

  • “Cosmogony” existe dans une version vinyle 3D - disponible sur Bandcamp - qui a conditionné la conception de l’album, ainsi que l’expliquait le groupe sur https://avectalentmagazine.com :
    « C’était notre volonté de le sortir en vinyle, d’où le choix des morceaux pour que cela rentre sur un support de quarante minutes. La pochette d’un vinyle permet de se lâcher visuellement grâce à une grande surface d’expression. Cette illustration a été faite par Enzo notre bassiste sur de la carte à gratter inspirée des gravures de Gustave Doré. Elle nous représente, voguant sur les flots de la mer celtique. Pour l’anecdote, c’est la deuxième version de l’illustration que l’on voit sur le vinyle. La première à peine terminée a été volée un soir alcoolisé non loin de la place de la Bastille à Paris. Malgré les quelques cinquante heures nécessaire à sa réalisation il a fallu repartir de zéro. Félix a proposé d’y ajouter de la 3D et cela a séduit Alexandre Centazzo notre graphiste qui a su relever le défi que cela impliquait. Notre album est livré avec une paire de lunette 3D. »
  • “Cosmogony” est représenté par le remarquable clip “Stonebreaker”.
  • A son propos, Goodbye Goni détaillait sur http://www.longueurdondes.com :
    « Nous avons cherché un lieu pour tourner ce clip. Cela s’est passé à la Maison Rouge à Bastille (Fondation Antoine de Galbert), grande galerie d’art contemporain qui fermait alors, laissant la place nécessaire vu que tout était vide. Ce qui nous a intéressé sur ce projet, c’était de créer des passerelles entre notre musique et d’autres moyens d’expressions : un projet “plastique” avec le body-painting, la peinture, la calligraphie mais également la danse contemporaine avec la rencontre d’Alexane Albert (la danseuse qui a travaillé avec nous). D’un point de vu de l’image, c’était aussi un bon défi technique de travailler avec la lumière noire. »
  • L’enregistrement de Cosmogony s’est partagé entre Paris et Saint-Jean de Luz.
Notre Avis :
Torturé et hypnotique, “Cosmogony” vous met dans le velours dès l’entame, sachant distiller l’émotion jusque dans ses phases instrumentales. Goodbye Goni, son géniteur, vise l’intime, oscillant entre le très bon et l’excellent. Particulièrement recommandable aux fans de Radiohead et de Muse, il est néanmoins animé d’une puissance autonome, capable de charmer tout un chacun à la première écoute pour le conduire vers une addiction dont il serait dommage de se priver. Un bel album, de la musique jusqu’au visuel.

 

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